Les musiques colombiennes, entre tradition et modernité.

Conférence du 4 octobre 2024 dans le cadre du festival le Grand soufflet. 18h au parc du Thabor. (en amont de la soirée colombienne avec la Sonora Mazurén et Ëda Diaz du 5 octobre au Chapiteau-Thabor)

De la cime des Andes aux vents Caraïbes par les vagues du Pacifique. Nous proposons d’initier le public aux trésors discographiques cafeteros (anciens et récents), documents à l’appui. 

Volupté de la salsa caleña, véhémence de la cumbia ou du porro, force du vallenato, singularité du curulao ou des cadences afro des palenques: la voie musicale défrichée à travers un véritable continent sonore.

Quelques extraits vidéos de notre carnet de voyage musical

Séga et Maloya, la Réunion côté pile et face.

Conférence à venir au festival Le Grand soufflet – le 2 octobre 2024 à 18h30. Médiathèque de Saint-Gilles. (en amont du concert d’Oriane Lacaille le 4 octobre)

    Si les figures de Danyèl Waro ou Alain Péters ne sont plus anonymes aujourd’hui en Métropole, il existe une forêt d’artistes à découvrir dans les hauts ou sur les bords de l’île-volcan dans un XXe siècle musical éruptif. Lionel Besnard et l’association Les Voyages Musicaux s’arment de disques et de documents variés pour vous acoquiner au tchik tchik du kayamb réunionnais dans une conférence avec un pied dans le séga, l’autre dans le maloya.

crédit photo: David Loyer, Lionel Besnard

Les sources de la musique de Bonga – le 23 mars à la médiathèque de Betton

Conférence “les sources de la musique de Bonga”

Médiathèque de Betton (Rennes-Métropole) à 15h le samedi 23 mars 2024 –
Durée 1h30

 

Pour voir notre interview dans le journal Ouest-France, cliquez sur ce lien.

 

 “Puisant sa source dans le bouillonnement culturel et politique de l’Angola d’avant l’indépendance ; la musique de Bonga exprime les joies et les peines du peuple angolais.

  Avant le concert du 23 mars, les conférenciers Patrice Bourges et Lionel Besnard proposent de contextualiser son expression musicale, également influencée par l’exil, à Lisbonne, Rotterdam et Paris.”

  A 81 ans, une trentaine d’albums, plus de 400 chansons et un demi-siècle de carrière, Bonga est le plus important représentant de la culture angolaise à l’international. Il a collaboré avec de nombreux artistes africains (angolais et cap-verdiens principalement), mais aussi des artistes antillais, brésiliens et européens.
  Lors de cette conférence, nous présenterons le bouillonnement culturel et politique des années 50 , 60 et 70 en Angola alors colonie portugaise dans laquelle Bonga a passé sa jeunesse. A cette époque, des musiciens comme ceux du groupe Ngola Ritmos, mais aussi Teta Lando, Carlos Lamartine, David Zé, Os Kiezos, Ruy Mingas, Duo Ouro Negro, Jovenes da prenda, et bien d’autres, revendiquent leur identité angolaise, leur angolanité. Ils s’engagent dans le mouvement en faveur de l’indépendance de leur pays.
  Puis nous nous interesserons au parcours de Bonga , musicien et sportif de haut niveau dans les années 1960, qui séjourne à Lisbonne, capitale de l’empire mais doit s’exiler à Rotterdam. Cette étape sera déterminante pour le lancement de sa carrière. Ses longs séjours à Paris, capitale mondiale de la musique africaine, lui permettront de prendre une dimension internationale.
  Enfin, nous ferons un focus sur Lisbonne, ville d’adoption de Bonga, ville marquée par la présence africaine, sur laquelle nous déjà avons consacré une autre conférence. Nous y avons rencontré Bonga chez lui à Benfica, ainsi que de nombreux artistes, et fréquenté les lieux culturels africains les plus emblématiques de la capitale portugaise comme la salle mythique du B.Leza où jouait Bonga ce 12 février 2024 pour célébrer le carnaval d’Angola.